Security Systems Valley, avec l’appui de la Direction régionale des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi (DIRECCTE), a lancé une étude prospective sur l’évolution des besoins en matière d’emplois et de compétences liés aux secteurs de la sûreté-sécurité pour les cinq ans à venir.

Cette étude, financée à 50 % par l’État qui préside le comité de pilotage et à 50 % par les partenaires concernés par ses résultats (Conseil régional d’Ile-de-France, branches professionnelles, Conseil départemental du Val d’Oise, syndicats de la sécurité privée, club des directeurs de la sécurité des grandes entreprises…), permettra d’adapter les formations professionnelles aux nouveaux enjeux de sûreté et de sécurité.

« Le cahier des charges qui a été établi pour cette étude propose une approche globale des questions de sécurité, précise Laurence Degenne-Shorten, responsable Entreprise, économie, emploi de l’Unité départementale du Val d’Oise de la DIRECCTE. Les métiers dans ce secteur sont amenés à évoluer très rapidement du fait de la place toujours plus importante accordée aux nouvelles technologies et au numérique. Dans les prochaines années, l’articulation entre sécurité privée et sécurité publique sera aussi un enjeu essentiel. Le responsable sécurité d’un hôpital ou d’une grande entreprise devra ainsi faire preuve de polyvalence : s’assurer de la protection des biens et des personnes mais aussi éviter la fuite de données face aux risques de cybercriminalité. L’enquête évaluera les nouvelles compétences à acquérir et les métiers à développer. L’offre de formation devra s’adapter en conséquence ».

A l’issue des travaux de l’étude, une publication des résultats et un plan d’action seront mis en œuvre par les acteurs concernés : nouvelles offres d’emploi et de formation pour les salariés, refonte des programmes dans l’enseignement secondaire et supérieur, etc.

Un Campus d’Excellence des métiers de la sécurité, regroupant l’ensemble des formations dédiées à la filière, pourrait aussi voir le jour en Ile-de-France, en fonction des conclusions de l’étude attendus avant l’été.