Si des agressions physiques sont constatées chaque jour dans les établissements hospitaliers, notamment dans les services d’urgence, une autre menace, moins connue du grand public, pèse sur le personnel soignant et les patients : la cybercriminalité.
Ainsi, des hackers ou des organisations criminelles auraient déjà réussi à détourner des dossiers médicaux et à s’emparer de données confidentielles, portant ainsi atteinte au secret médical. Des demandes de rançons auraient été formulées par les cybercriminels suite à ces cyberattaques.
Par ailleurs, les salles d’opération sont des lieux de plus en plus concernés par des équipements connectés, avec des risques croissants de prise de contrôle à distance de certains appareils lors d’interventions chirurgicales ou d’examens médicaux.
« Les hôpitaux ne sont pas vraiment préparés à ce type de menace », fait remarquer Jean-François Benon, Directeur général du CEEVO. Des réunions de travail en vue de réaliser un état des lieux sont en cours entre la direction de grands établissements hospitaliers et Security Systems Valley.
L'hôpital d’Argenteuil pourrait devenir, dans les prochains mois, un centre d’expérimentation pour identifier et déployer des solutions adaptées à l’ensemble de ces menaces.